Secondaire

Activités clés en main

L'histoire en questions

Pour les élèves de la 4ᵉ année du secondaire

Durée approximative : 20 minutes

Domaine d’apprentissage lié : Univers social (Histoire du Québec et du Canada)

Les questions suivantes s’adressent aux élèves de la 4e année du secondaire. Classées par périodes historiques et réalités sociales, elles vous permettront de faire le pont entre les concepts vus en classe et les objets culturels provenant des collections de BAnQ.  Voici une occasion pour vos élèves d’enrichir leur compréhension de l’histoire du Québec et du Canada à travers la découverte et l’analyse d’objets culturels témoignant du passé.

Fiche d'activité éducative

1608-1760 : L’évolution de la société coloniale sous l’autorité de la métropole française

Comment appelait-on les voyageurs français qui quittent la vallée du Saint-Laurent pour aller commercer avec les Autochtones sans autorisation officielle?

Indice : Ils étaient de véritables athlètes des forêts!

Réponse

  • Titre : Ordonnance de Louis de Buade, comte de Frontenac, gouverneur de la Nouvelle-France, exigeant le retour de tous les coureurs de bois de la colonie
  • Créateur : Louis de Buade de Frontenac
  • Date : 27 septembre 1672
  • Fonds : Gouverneurs, Régime français
  • Localisation du document original : BAnQ Québec
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Le terme « coureur de bois » apparaît pour la première fois sous la plume du gouverneur Frontenac en 1672. Avec son langage volontiers imagé, le gouverneur de la Nouvelle-France désigne ainsi les voyageurs français qui quittent la vallée du Saint-Laurent pour aller commercer avec les Autochtones sans autorisation officielle. L’expression est reprise par le roi Louis XIV et le ministre Colbert, qui s’inquiètent du phénomène de contrebande et exigent des punitions sévères. Dès 1672, la peine infligée est le fouet pour une première offense et les galères en cas de récidive. Le nombre de ces coureurs de bois est tel que les autorités ne parviennent pas à enrayer les déplacements non autorisés hors de la colonie. Il faut dire que certaines d’entre elles – tel que Frontenac lui-même – participent à ce commerce illicite. En 1681, le roi proclame une amnistie pour ceux qui reviennent dans la colonie.

Pour en savoir plus

1840-1896 : La formation du régime fédéral canadien

Quel métier de la forêt a complètement disparu au Québec au début des années 1990?

Indice : Ceux qui n’avaient pas d’équilibre ne pouvaient l’exercer.

Réponse

  • Titre : Travailleurs forestiers (draveurs) sur un bac et homme à cheval sur les rives de la rivière Outaouais
  • Photographe : Photographe non identifié
  • Date : vers 1890
  • Fonds : Richard Ritchie
  • Localisation du document original : BAnQ Gatineau
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Le métier de draveur peut être considéré comme l’un des métiers les plus dangereux à avoir été pratiqués au Québec. Aux 19e et 20e siècles, les draveurs veillaient au transport vers les moulins du bois coupé dans les chantiers forestiers. Au printemps et en été, ils dirigeaient les billots à travers les rivières du Québec (parmi les plus connues, notons la rivière des Outaouais et la rivière Saint-Maurice).

Armés de leurs outils, comme le tourne-bille et la gaffe, les draveurs devaient marcher et se tenir en équilibre sur les billots de façon à bien les diriger à travers le courant, et défaire les nombreux embâcles qui se formaient. Les risques de blessure étaient très élevés, et plusieurs draveurs ont même perdu la vie. Au début des années 1990, le transport du bois par train et par camion vers les usines de pâtes et papiers était devenu pratique courante. Pour cette raison, le gouvernement du Québec annonça la fin de la pratique de la drave. Ce métier aura été pendant près de 200 ans au cœur du développement économique de plusieurs régions du Québec.

Pour en savoir plus
Quel pont québécois a été désigné comme « la huitième merveille du monde »?

Indice : C’est le premier pont à avoir franchi le fleuve Saint-Laurent et relié l’île de Montréal à la terre ferme.

Réponse

  • Titre : Victoria Bridge
  • Créateur : J. W, Watts
  • Date : années 1860
  • Type de document : estampe ancienne (14 x 21 cm)
  • Localisation du document original : BAnQ Rosemont–La Petite-Patrie
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Nommé en l’honneur de la souveraine britannique, le pont Victoria constitue un ambitieux projet. Mis en fonction en décembre 1859 après cinq années de travaux, c’est le tout premier pont à enjamber le fleuve Saint-Laurent, entre Montréal et Saint-Lambert. Quelque 1500 à 3000 travailleurs de diverses origines ont participé au chantier. C’étaient surtout des Irlandais, mais aussi des Autochtones (Mohawks), des Canadiens français et des Britanniques. En 1860, le pont Victoria est inauguré en grande pompe par le prince de Galles, futur roi Édouard VII. Avec ses 2,8 kilomètres, la « huitième merveille du monde » est aussi, à l’époque, le plus long pont ferroviaire au monde. Ses 24 impressionnants piliers sont munis de becs brise-glace. Les trains circulent sur une seule voie dans sa curieuse structure tubulaire sans fenêtre.

Cette initiative de la compagnie de chemin de fer du Grand Tronc confirme la position de Montréal comme pôle économique et touristique. La construction du pont permet d’éviter le recours aux traversiers et de circuler en toute saison, comblant ainsi une lacune importante dans la liaison ferroviaire entre Montréal et la ville américaine de Portland, un port de mer libre de glaces en hiver.

À la fin des années 1890, alors qu’on abandonne le bois au profit du charbon pour chauffer les locomotives, d’importants travaux transforment la structure supérieure du pont. Deux voies supplémentaires sont créées, dont une destinée au tramway. On peut aujourd’hui franchir en automobile ce témoin des innovations techniques du 19e siècle.

Pour en savoir plus
Quel ouvrage de botanique publié à Montréal par deux femmes au XIXe siècle est reconnu autant pour ses informations scientifiques que pour ses magnifiques illustrations?

Choix de réponses :

  • La flore laurentienne
  • Canadian Wild Flowers
  • Fleurs sauvages d’Amérique du Nord

Réponse

  • Autrice : Catherine Parr Traill
  • Artiste : Agnes Fitzgibbon
  • Titre : Canadian Wild Flowers
  • Éditeur : John Lovell (Montréal)
  • Date : 1869
  • Type de document : livre
  • Localisation du document original : BAnQ Rosemont–La Petite-Patrie
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Canadian Wild Flowers est à la fois un ouvrage scientifique et une œuvre artistique. Ce livre de botanique illustré a été entièrement réalisé par deux femmes, Catherine Parr Traill et sa nièce, Agnes Fitzgibbon.

La première édition de 500 exemplaires est publiée à Montréal par John Lovell en 1868. Celui-ci accepte de publier l’ouvrage à condition que les deux femmes trouvent 500 souscripteurs prêts à l’acheter avant sa publication. Ce premier défi relevé, Agnes Fitzgibbon entreprend la réalisation des 10 illustrations et de la page de titre, des lithographies qui seront toutes rehaussées à l’aquarelle pour chacun des exemplaires.

L’ouvrage, très populaire, connaîtra au moins quatre rééditions, pour un total de plus de 20 000 gravures toutes colorées à la main sur une période de 30 ans. Ces représentations florales, d’une grande qualité artistique, méritent le coup d’œil, en plus de livrer des informations sur la flore canadienne aux amateurs de botanique.

Pour en savoir plus
  • Encyclopédie canadienne : clique ici
  • Dictionnaire biographique du Canada : clique ici
  • Livres d’artistes et femmes : clique ici
  • Présentation vidéo (en anglais) sur l’histoire du livre Canadian Wild Flowers : clique ici
Quel est le premier gratte-ciel construit au Canada entre 1887 et 1889?

Indice : Il se trouve sur la place d’Armes à Montréal.

Réponse

  • Titre : New York Life Building, Montreal
  • Éditeur : Montreal Import Co.
  • Date : entre 1903 et 1912
  • Type de document : carte postale
  • Lieu de conservation : BAnQ Rosemont–La Petite-Patrie
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L’édifice New York Life Insurance est souvent considéré comme le premier gratte-ciel construit au Canada. Il a été construit entre 1887 et 1889. Conçu par les architectes new-yorkais Babb, Cook et Willard, cet édifice situé sur la place d’Armes est à l’image des constructions new-yorkaises de la même époque. Il s’agit d’un immeuble de huit étages en grès rouge écossais dont le style architectural est inspiré de la Renaissance italienne. L’édifice est alors à la fine pointe de la technologie, avec la présence d’électricité, d’ascenseurs hydrauliques et de réservoirs d’eau anti-incendie. Contrairement aux gratte-ciel modernes, l’édifice n’est pas doté d’une charpente en acier. Il comporte plutôt des murs porteurs massifs en maçonnerie d’un mètre d’épaisseur. Au Canada, cette construction est le point de départ d’un nouveau mode d’urbanisme axé sur la verticalité, où l’on érige des édifices toujours plus hauts que les précédents.

Pour en savoir plus
  • Inventaire patrimonial du Vieux-Montréal : clique ici

1896-1945 : Les nationalismes et l’autonomie du Canada

Je suis une chanteuse populaire devenue célèbre par mes chansons destinées à remonter le moral des Canadiens français lors de la Grande Dépression des années 1930.

Indice : J’ai été personnifiée par l’actrice Debbie Lynch-White. 

Réponse

  • Titre : Ça va venir découragez-vous pas, Fin fin bigaouette
  • Créateur : Mary Travers (Madame Édouard Bolduc)
  • Date : [1930?]
  • Type de document : enregistrement musical
  • Localisation du document original : Collection nationale de musique
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Il s’agit de Mary Travers, alias La Bolduc! D’où lui vient ce surnom? La célèbre chansonnière canadienne-française était connue sous le nom de son mari, Madame Édouard Bolduc, comme le voulait la tradition à l’époque. Née en 1894 à Newport, un village de pêcheurs de la Gaspésie, elle vient d’une famille modeste. Très jeune, elle apprend à jouer de divers instruments traditionnels comme le violon et l’harmonica grâce à son père, un anglophone d’origine irlandaise. C’est plutôt tardivement que la carrière musicale de La Bolduc connaîtra son envol, après un déménagement à Montréal, un mariage, de nombreux enfants et un court séjour aux États-Unis pour finalement retourner dans la métropole.

Après quelques prestations dans Les Veillées du bon vieux temps au Monument-National et à la radio, son 78 tours « La cuisinière » lancé en décembre 1929 lui fera connaître un véritable succès. En pleine crise économique, la chansonnière réussit à divertir les travailleurs et les ménagères en parlant du quotidien de la classe ouvrière et de l’actualité, dans un langage accessible teinté d’humour et de « turlutages » qui deviendront sa marque de commerce. À coups de ventes de disques et de nombreuses tournées au Canada et aux États-Unis, son grand succès lui permettra de devenir la principale pourvoyeuse de sa famille, une rareté pour les femmes de cette époque.

Pour en savoir plus
En quelle année l’école est-elle devenue obligatoire au Québec?

Indice : Adélard Godbout était alors premier ministre du Québec.

Réponse

  • Titre : Élèves du cours agricole de Normandin
  • Photographe : François Fleury
  • Date : 1943
  • Fonds : Fonds Ministère de la Culture et des Communications
  • Localisation du document original : BAnQ Québec
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L’école devient obligatoire au Québec à partir de 1943.

Avant cette date, les enfants n’allaient pas nécessairement à l’école. Certains travaillaient même dès l’âge de 12 ans, dans le secteur agricole, mais aussi dans des usines ou des commerces. L’Église était alors opposée au développement d’un système scolaire public, entre autres parce qu’elle craignait de perdre le contrôle des établissements scolaires et du contenu des cours enseignés.

Au début des années 1940, le premier ministre du Québec Adélard Godbout mène une étude sur la question de l’instruction obligatoire chez les enfants : la population québécoise y est favorable et l’Église se résigne à ce changement. Le 26 mai 1943, une loi rendant obligatoire et gratuite la fréquentation scolaire des garçons et des filles de 6 à 14 ans est adoptée à l’Assemblée nationale. Si un enfant est retiré de l’école avant 14 ans, les parents reçoivent une amende. Par la suite, l’école deviendra obligatoire jusqu’à 15 ans en 1961, puis jusqu’à 16 ans en 1988.

Pour en savoir plus
  • Ligne du temps du Québec : clique ici
  • La loi concernant la fréquentation scolaire obligatoire : clique ici
Quel joueur de baseball a été le premier Afro-Américain à jouer dans les ligues majeures?

Indice : Il a commencé sa carrière à Montréal.

Réponse

  • Titre : Baseball. Jack Robinson
  • Photographe : Conrad Poirier
  • Date : 9 juillet 1946
  • Fonds : Conrad Poirier
  • Localisation du document original : BAnQ Vieux-Montréal
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Le 15 avril 1947, Jack Roosevelt Robinson, surnommé Jackie Robinson, devient le premier Afro-Américain à jouer un match de la ligue majeure de baseball américaine. Jusque-là, cette ligue était réservée aux Blancs. Les joueurs noirs devaient jouer dans une ligue distincte, qui leur était réservée. Robinson portait alors les couleurs des Dodgers de Brooklyn, première équipe à remettre ainsi ouvertement en question la ségrégation raciale dans ce sport professionnel.

Joueur aux qualités athlétiques exceptionnelles, Jackie Robinson avait d’abord joint les rangs du club école des Dodgers, les Royaux (ou Royals) de Montréal, qui avait son stade au parc Delorimier. Grâce à lui, le club a remporté le championnat en 1946 devant une foule montréalaise en liesse.

Sur la photo, on le voit dans son uniforme des Royaux.

Pour en savoir plus
Une grande manifestation spontanée a eu lieu rue Sainte-Catherine à Montréal le 7 mai 1945. Qu’est-ce qu’on y a célébré?

Indice : On célèbre la fin d’un conflit qui aura duré cinq ans, huit mois et six jours.

Réponse

  • Titre : Des petits garçons font partie de la foule qui célèbre le jour de la Victoire rue Sainte-Catherine à Montréal / Des manifestants célébrant la reddition de l’Allemagne rue Sainte-Catherine
  • Photographe : Conrad Poirier
  • Date : 7 mai 1945
  • Type de document : photographies
  • Fonds : Conrad Poirier
  • Cote : P48, S1, P11798 / P11845
  • Lieu de conservation : BAnQ Vieux-Montréal
Explorez ce document dans BAnQ numérique (photographie 1)Explorez ce document dans BAnQ numérique (photographie 2)

Le 7 mai 1945, des milliers de personnes prennent d’assaut les rues de Montréal pour célébrer la fin imminente de la Deuxième Guerre mondiale. On venait en effet d’annoncer à la radio la reddition sans condition de l’Allemagne nazie, signée le matin même dans la ville de Reims, en France. Cette première capitulation sera suivie, le lendemain 8 mai, par une seconde capitulation à Berlin, la capitale allemande.

Comme le montrent cette photo et plusieurs autres du photographe Conrad Poirier, les Montréalais réalisent immédiatement l’importance de l’événement. Constituée de civils, de militaires et d’enfants, la foule en liesse agite drapeaux, chapeaux et casquettes dans un moment d’euphorie collective. Bondé, le square Phillips vibre au son de la fanfare militaire. On danse bras dessus, bras dessous, au milieu de la rue Sainte-Catherine, entre les voitures et les tramways à l’arrêt. Les drapeaux des pays alliés flottent un peu partout. Les confettis et les serpentins recouvrent les trottoirs et la chaussée.

Peut-être que l’un de vos parents ou grands-parents y était?

Pour en savoir plus
Quel est le nom du navire dont le naufrage sur le fleuve Saint-Laurent a fait plus de 1000 victimes?

Indice : Ce n’est pas le Titanic.

Réponse

  • Titre : The Terrible Disaster to the S.S. Empress of Ireland
  • Type de document : carte postale
  • Localisation du document original : BAnQ Rosemont–La Petite-Patrie
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Le naufrage le plus meurtrier en eaux canadiennes est celui de l’Empress of Ireland, survenu deux ans après celui du Titanic. L’Empress of Ireland était un paquebot transatlantique qui reliait Québec et Liverpool (Angleterre). En pleine nuit, le 29 mai 1914, il est heurté par une autre embarcation sur le fleuve Saint-Laurent, au large de Sainte-Luce, près de Rimouski. Les conséquences tragiques de la collision sont immédiates : le paquebot coule en moins de 15 minutes, faisant 1012 victimes parmi les 1477 personnes à bord. Les funérailles des victimes ont eu lieu à Québec le 8 juin. Cet événement tragique a donné lieu à la première commission royale d’enquête sur un accident de transport au Canada. La tragédie a marqué les mémoires de toute une génération.

Pour en savoir plus
  • Ligne du temps du Québec : clique ici
  • Reportage de ICI Radio-Canada : clique ici
  • Répertoire du patrimoine culturel du Québec : clique ici
  • L’Empress of Ireland, une histoire oubliée : clique ici
  • Site historique maritime de la Pointe-au-Père : clique ici
Qu’est-ce qu’une suffragette?

Indice : C’est un mot en lien avec un droit obtenu en 1940.

Réponse

  • Titre : Caricature de Marie Lacoste Gérin-Lajoie
  • Date : 26 février 1922
  • Regroupement : Collection Institut Notre-Dame du Bon-Conseil de Montréal
  • Cote : P783, S2, SS5
  • Localisation du document original : BAnQ Vieux-Montréal
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Le mot suffragette désigne les femmes qui ont lutté pour l’obtention du droit de vote. Alors que les Canadiennes obtiennent ce droit en 1918, les sufragettes québécoises mènent une plus longue bataille. Durant plus de 20 ans, elles doivent se confronter aux autorités religieuses, aux parlementaires ainsi qu’à des journalistes influents tels que Henri Bourassa.

Marie Lacoste Gérin-Lajoie est l’une des plus célèbres suffragettes québécoises. Cette caricature témoigne d’une opinion publique hostile à sa cause. On peut y lire le conseil suivant : « Ne prétendez pas que vous êtes mieux que vos semblables. Tout le monde rira de vous. » Mais grâce au combat qu’elle mène aux côtés de Georgette LeMoyne, poursuivi par Thérèse Casgrain et Idola Saint-Jean, le droit de vote des femmes est enfin accordé au Québec le 18 avril 1940.

Pour en savoir plus
  • Adoption de la loi accordant le droit de vote aux femmes au Québec : clique ici
  • Fondation de la Ligue des droits de la femme : clique ici
  • Sanction de la loi accordant le droit de vote aux femmes aux élections fédérales : clique ici
  • Parcours thématique sur Marie Lacoste Gérin-Lajoie : clique ici
  • Conférence sur le droit de vote des femmes : clique ici

1945-1980 : La modernisation du Québec et la Révolution tranquille

Quel artiste a écrit la chanson Gens du pays, dont le refrain est aujourd’hui chanté lors des anniversaires?

Indice : Il s’agit d’un chansonnier québécois originaire de Natashquan.

Réponse

  • Titre : Gilles Vigneault
  • Photographe : Antoine Desilets
  • Date : années 1960
  • Type de document : photographie
  • Fonds : Antoine Desilets
  • Localisation du document original : BAnQ Vieux-Montréal
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Le poète, conteur et chansonnier québécois Gilles Vigneault est l’auteur de la chanson Gens du pays (avec la collaboration de Gaston Rochon qui en a coécrit la musique).

Cette chanson est pour la première fois interprétée en public le 24 juin 1975, par Louise Forestier, Yvon Deschamps et Gilles Vigneault, lors du spectacle de la Fête nationale du Québec sur le mont Royal. Devenue un hymne national informel, cette chanson est également fredonnée lors des anniversaires.

En 2006, Gilles Vigneault est intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, avec quatre de ses chansons (Si les bateaux, Pendant que, Mon pays et Gens du pays). Le chansonnier émérite et créateur prolifique a également publié des recueils de poèmes et des livres de contes.

Pour en savoir plus
  • Les Québécois entonnent Gens du pays le 24 juin (ICI Radio-Canada) : clique ici
  • Gilles Vigneault (Wikipédia) : clique ici

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